VOICI 4 SOLUTIONS NATURELLES POUR RÉGULER SA THYROÏDE

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  • Le 21/08/2020
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Une baisse de la production d’hormones thyroïdiennes, lorsqu’elle survient les femmes après l’age de 40 ans, peut causer fatigue, prise de poids, frilosité, chute de cheveux… Dans ce article, nous vous proposons des solutions concrètes si votre thyroïde ne fonctionne plus bien.
La thyroïde est une petite glande située à la base du cou. Quand elle se dérègle, ce qui est fréquent chez la femme, c’est l’ensemble de l’organisme qui en subit les conséquences, avec à la clé une baisse d’énergie. Certains traitements naturels aident à lutter contre ce dysfonctionnement.


L’avoine, pour stimuler la thyroïde
Pourquoi ça aide ? L’avoine est une céréale qui soutient naturellement le travail de la glande thyroïde grâce à sa richesse en acides aminés et en minéraux. Elle apporte aussi un peu d’iode.
« Elle est particulièrement intéressante si l’on se sent fatigué surtout le matin et qu’on a du mal à démarrer la journée », dit Nathalie Tutrut, naturopathe. Par exemple aux changements de saison : on peut alors avoir une hypothyroïdie dite “fruste”, modérée et qui entraîne assez peu de symptômes.
Comment l’utiliser ? En avalant au petit déjeuner un bol de flocons d’avoine (auquel on peut ajouter des fruits secs) arrosé de 20 à 30 cl de “lait” d’avoine.
Si cela ne suffit pas à retrouver de l’énergie, préférer l’avoine sous forme d’extrait de plante fraîche standardisé (EPS Phytostandard), plus concentré : prendre 1 à 2 cuillerées à café par jour dans un verre d’eau le matin, pendant un à trois mois. Attention : l’avoine ne convient pas aux personnes intolérantes ou allergiques au gluten !


– Withania
Connue aussi sous le nom de « ginseng indien », c’est une plante médicinale indienne utilisée depuis plus de 3000 ans pour ses vertus anti-inflammatoires, aphrodisiaques et immunostimulantes. Outre son usage empirique, l’efficacité de l’ashwagandha (Withania somnifera) a été montrée pour l’hypothyroïdie par des études scientifiques. Selon elles, l’ashwagandha stimulerait la thyroïde en augmentant la production d’hormone T4.
Dose et forme efficaces selon la revue : Cette plante se trouve essentiellement sous forme d’extrait (gélules) ou de poudre. Une cure d’ashwagandha à raison de 2 gélules de 450 mg par jour (de préférence 1 le matin, 1 le soir) peut redonner de l’énergie à tous les organes impactés par l’hypothyroïdie. Sous forme de poudre, la dose quotidienne recommandée est d’environ 5 g


Le Coleus forskohlii – Plectranthus barbatus
Cette plante, de la même famille que la menthe et l’ortie, était beaucoup utilisée en Asie des fins thérapeutiques. Le coleus contient une molécule nommée « forskoline » qui serait un brûleur de graisses et un antidépresseur. Mais, selon les chercheurs, il se peut que ses vertus soient juste la conséquence de la normalisation de la fonction thyroïdienne. Le coléus stimule la thyroïde pour produire et libérer les hormones T3 et T4.
Dose et forme efficaces selon la revue : 200 à 400 mg par jour d’extrait standardisé de Coleus forskohlii titré à 10 % de forskoline.


Des plantes adaptatives comme le cassis, l’éleuthérocoque ou la maca peuvent soutenir la thyroide sur de courtes périodes, de même que les algues à l’automne.
Les fruits de mer, riches en iode, la matière première de la thyroïde, sont quant à eux de bons régulateurs que l’on peut consommer régulièrement tout en faisant attention à ne pas surcharger l’organisme en iode, ce qui aurait un effet inverse à celui recherché. Enfin, le Dr Lapraz rappelle que les plantes doivent être prescrites avec une grande prudence. Les considérer comme une “médecine douce” est un non-sens, car elles sont douées d’une activité pharmacologique complexe sur le corps humain. Seules quelques-unes peuvent être conseillées sans risque, comme les tisanes calmantes de lavande, mélisse ou passiflore qui agissent sur le stress et les émotions, et donc indirectement sur les thyroïdes emballées

 
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